Les temps de la fin
du samedi 20 novembre au samedi 4 décembre 2021Espace culturel Le Grand Turc - Salle d'expositions Jacques Rousseau
8 rue Saint-Denis - 61600 La Ferté-Macé
Les temps de la fin est une exposition de dessins (mais pas que) qui tente d’imaginer l’avenir.
Prenant appui sur le contexte environnemental, l'architecture et la science-fiction, les œuvres présentées proposent une réflexion sur l’anthropocène et ses devenirs hypothétiques, une poésie prospective.










Mairéglise
2021 - DessinsLors de l’exposition «les temps de la fin» à la médiathèque de La Ferté Macé, j’ai sélectionné deux bâtiments emblématiques de la ville, l’église(1900) et la mairie (1901). Je les ai vectorisés pour isoler les éléments récurrents tels que les fenêtres, les portes, les frontons, etc…. Ces éléments ont ensuite été combinés pour créer de nouveaux édifices. Les dessins ont ensuite été réalisés à l’aide d’un traceur (plotter) et présentés au fur et à mesure de leur production. Cette expérimentation mêlant le travail du dessin et celui d’une machine à été offerts à la ville.










Presse
23/11/2021 - Ouest France - Julie Blouet
La Ferté-Macé. Johann Van Aerden dessine son univers fantastique
C’est un enfant du pays, qui a quitté la commune de La Ferté-Macé pour suivre des études aux Beaux-Arts du Mans et de Paris. L’artiste expose ses œuvres, à la médiathèque.
Johann Van Aerden expose ses œuvres, à la médiathèque de La Ferté-Macé jusqu’au 2 décembre. Avant se lancer dans le webdesign, il a participé à différentes expositions notamment au palais de Tokyo, à Paris, lieu de référence en art actuel. « Après avoir abandonné les arts plastiques pendants plusieurs années, je m’y suis remis, il y a deux ou trois ans par le dessin » , explique l’artiste.
Ses dessins jouent sur les noirs et les blancs, cela est dû à l’encre qu’il utilise. « J’aime le côté pauvre de la technique. Je travaille avec des stylos Rotring, que je recharge, et des pinceaux. »
Le dessinateur est à la croisée des mondes « où le réel et le fantastique ne font qu’un ». Pour cela, il joue des formes en mêlant des points, des lignes, des architectures et des éléments naturels.
Une mention spéciale pour le tableau inspiré d’une œuvre du peintre Friedrich. Quand on s’approche, on est tout de suite touché par la minutie du travail, quelque chose de presque monastique, précis. « J’écoute pas mal de livres audio en travaillant. C’est très loin de ce que je faisais en codant sur des ordinateurs. » Une forme de médiation. Pourtant la machine n’est pas loin.
En écho à ses dessins, plusieurs courtes vidéos créées par l’artiste s’animent et donnent vie en 3D à ses travaux dessinés. Au fond de la salle, un ordinateur anime un crayon. « Je l’ai programmé pour dessiner des architectures fertoises avec lesquelles, je joue à l ’infini. » L’église se mélange à l’hôtel de ville et le résultat est ludique. De l’humain qui manie le crayon à la machine, il n’y a qu’un petit pas que Johann Van Aerden a franchi. Une exposition à découvrir, un vrai coup de cœur.
Jusqu’au samedi 4 décembre, l’exposition des œuvres de Johann Van Aerden est visible à la médiathèque, aux horaires d’ouverture habituels. Entrée libre.
https://www.ouest-france.fr/normandie/la-ferte-mace-61600/la-ferte-mace-johann-van-aerden-dessine-son-univers-fantastique-dc4141c8-4c98-11ec-b84a-9b037719857b
La Ferté-Macé. Johann Van Aerden dessine son univers fantastique
C’est un enfant du pays, qui a quitté la commune de La Ferté-Macé pour suivre des études aux Beaux-Arts du Mans et de Paris. L’artiste expose ses œuvres, à la médiathèque.
Johann Van Aerden expose ses œuvres, à la médiathèque de La Ferté-Macé jusqu’au 2 décembre. Avant se lancer dans le webdesign, il a participé à différentes expositions notamment au palais de Tokyo, à Paris, lieu de référence en art actuel. « Après avoir abandonné les arts plastiques pendants plusieurs années, je m’y suis remis, il y a deux ou trois ans par le dessin » , explique l’artiste.
Ses dessins jouent sur les noirs et les blancs, cela est dû à l’encre qu’il utilise. « J’aime le côté pauvre de la technique. Je travaille avec des stylos Rotring, que je recharge, et des pinceaux. »
Quand le numérique s’en mêle
Avec Les temps de la fin, titre de son exposition, c’est tout un univers personnel qu’il partage avec le spectateur à l’aide de ses dessins très détaillés. « Ma ligne de recherche est sur le fantastique, l’impact de l’homme sur son environnement et ses modifications. »Le dessinateur est à la croisée des mondes « où le réel et le fantastique ne font qu’un ». Pour cela, il joue des formes en mêlant des points, des lignes, des architectures et des éléments naturels.
Une mention spéciale pour le tableau inspiré d’une œuvre du peintre Friedrich. Quand on s’approche, on est tout de suite touché par la minutie du travail, quelque chose de presque monastique, précis. « J’écoute pas mal de livres audio en travaillant. C’est très loin de ce que je faisais en codant sur des ordinateurs. » Une forme de médiation. Pourtant la machine n’est pas loin.
En écho à ses dessins, plusieurs courtes vidéos créées par l’artiste s’animent et donnent vie en 3D à ses travaux dessinés. Au fond de la salle, un ordinateur anime un crayon. « Je l’ai programmé pour dessiner des architectures fertoises avec lesquelles, je joue à l ’infini. » L’église se mélange à l’hôtel de ville et le résultat est ludique. De l’humain qui manie le crayon à la machine, il n’y a qu’un petit pas que Johann Van Aerden a franchi. Une exposition à découvrir, un vrai coup de cœur.
Jusqu’au samedi 4 décembre, l’exposition des œuvres de Johann Van Aerden est visible à la médiathèque, aux horaires d’ouverture habituels. Entrée libre.
https://www.ouest-france.fr/normandie/la-ferte-mace-61600/la-ferte-mace-johann-van-aerden-dessine-son-univers-fantastique-dc4141c8-4c98-11ec-b84a-9b037719857b
25/11/2021 - Le Publicateur Libre - Charles Fontaine
Samedi 20 novembre à la salle Rousseau, a eu lieu le vernissage de l'exposition “Les temps de la fin”, de l'artiste Johann Van Aerden, originaire de La Ferté-Macé
Il y a eu du monde, samedi 20 novembre, pour venir découvrir les œuvres futuristes et vertigineuses du dessinateur Johann Van Aerden. Des dessins sur la thématique apocalyptique dans lesquels figurent « peu d'humains, en tout cas beaucoup moins que dans la salle Rousseau, archicomble pour la circonstance. « J'essaie d'imaginer ce qui pourra émerger de la fin » en tant que telle, soupèse l'artiste, « heureux » de son « premier vernissage en institution
Ce n'est pas une vision catastrophiste du monde, juste une façon fantastique d'imaginer ce qui pourrait demeurer après nous ».
Aux murs de la salle, dix dessins en noir et blanc, avec des nuances en pointillé, au Rotring ou à l’encre Chine montrent ainsi ce monde de demain, vertigineux, où architecture et environnement s'imbriquent avec gigantisme et poésie.
« Les traces que l'homme laissera seront probablement des ruines ou des éléments d'architecture », prédit Johann Van Aerden. « Les blocs en béton armé, notamment ceux de la mouvance brutaliste (1950-1970), qui a inspiré la construction de gros immeubles, resteront : ils sont intemporels ». Et ces blocs de peupler les œuvres de l'artiste passé par les Beaux-Arts du Mans et de Paris, et qui expose pour la troisième fois depuis qu'il a renoué avec ses stylos, ses plumes et ses pinceaux.
3D, traceur
Pour autant, l'exposition n'est pas seulement un éventail de dessins à décrypter ou méditer : une vidéo futuriste en 3D , rappelle que Johann Van Aerden a aussi travaillé dans le web design pendant quinze ans et que, s'il s'est éloigné de l'ordinateur pour retrouver le dessin, cette influence informatique demeure dans ses créations. Le troisième volet de l'exposition, à la tonalité tout aussi futuriste mais plus locale, proposait d'ailleurs de combiner des éléments de l'architecture de la mairie de La Ferté-Macé et de l'église Notre-Dame grâce à la technologie d'un traceur. « C'est une expérimentation qui permet de mélanger le travail du dessin et celui d'une machine » et, surtout, d'imaginer d'une autre manière ces deux édifices « qui ont certains points communs ». Extraordinaire !
Samedi 20 novembre à la salle Rousseau, a eu lieu le vernissage de l'exposition “Les temps de la fin”, de l'artiste Johann Van Aerden, originaire de La Ferté-Macé
Il y a eu du monde, samedi 20 novembre, pour venir découvrir les œuvres futuristes et vertigineuses du dessinateur Johann Van Aerden. Des dessins sur la thématique apocalyptique dans lesquels figurent « peu d'humains, en tout cas beaucoup moins que dans la salle Rousseau, archicomble pour la circonstance. « J'essaie d'imaginer ce qui pourra émerger de la fin » en tant que telle, soupèse l'artiste, « heureux » de son « premier vernissage en institution
Ce n'est pas une vision catastrophiste du monde, juste une façon fantastique d'imaginer ce qui pourrait demeurer après nous ».
Aux murs de la salle, dix dessins en noir et blanc, avec des nuances en pointillé, au Rotring ou à l’encre Chine montrent ainsi ce monde de demain, vertigineux, où architecture et environnement s'imbriquent avec gigantisme et poésie.
« Les traces que l'homme laissera seront probablement des ruines ou des éléments d'architecture », prédit Johann Van Aerden. « Les blocs en béton armé, notamment ceux de la mouvance brutaliste (1950-1970), qui a inspiré la construction de gros immeubles, resteront : ils sont intemporels ». Et ces blocs de peupler les œuvres de l'artiste passé par les Beaux-Arts du Mans et de Paris, et qui expose pour la troisième fois depuis qu'il a renoué avec ses stylos, ses plumes et ses pinceaux.
3D, traceur
Pour autant, l'exposition n'est pas seulement un éventail de dessins à décrypter ou méditer : une vidéo futuriste en 3D , rappelle que Johann Van Aerden a aussi travaillé dans le web design pendant quinze ans et que, s'il s'est éloigné de l'ordinateur pour retrouver le dessin, cette influence informatique demeure dans ses créations. Le troisième volet de l'exposition, à la tonalité tout aussi futuriste mais plus locale, proposait d'ailleurs de combiner des éléments de l'architecture de la mairie de La Ferté-Macé et de l'église Notre-Dame grâce à la technologie d'un traceur. « C'est une expérimentation qui permet de mélanger le travail du dessin et celui d'une machine » et, surtout, d'imaginer d'une autre manière ces deux édifices « qui ont certains points communs ». Extraordinaire !