Vue d’exposition


Utopia centrale, Aquarelle et encres 65x50cm


Solar not punk, Aquarelle et encres 42x29,7cm


Tuyaux, Aquarelle et encres 42x29,7cm


Ultraville, Aquarelle et encres 42x29,7cm


Ascenseur spatial, Aquarelle et encres 50x65cm

Porcheville Futur, explore les avenirs possibles de la centrale thermique de Porcheville, un patrimoine architectural emblématique des rives de la Seine. Mise en service en 1965 et arrêtée en 2017, cette centrale, avec ses deux cheminées de 220 mètres, s’impose dans le paysage, visible depuis l’autoroute et le train. Elle incarne la puissance énergétique du XXe siècle tout en soulevant les défis écologiques du XXIe siècle. Avec son arrêt définitif, l’avenir de cet édifice interroge : comment repenser un symbole des utopies industrielles dans un contexte contemporain.

À travers une série de cinq dessins et une vidéo d’animation, je propose des visions prospectives, oscillant entre scénarios utopiques, techno-solutionnistes et surréalistes. Ces œuvres mêlent végétalisation, science-fiction et urbanisation galopante pour imaginer des futurs possibles pour ce lieu. Les dessins et la vidéo dévoilent des paysages imaginaires, à la fois familiers et étranges, où le présent fusionne avec des hypothèses d’avenir. 

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Porcheville Futur explores possible futures for the Porcheville thermal power plant, an iconic architectural landmark along the Seine River. Commissioned in 1965 and decommissioned in 2017, this power plant, with its two 220-meter chimneys, stands out in the landscape, visible from the highway and the train. It embodies the energy prowess of the 20th century while raising the ecological challenges of the 21st century. With its definitive closure, the future of this structure prompts reflection: how can we reimagine a symbol of industrial utopias in a contemporary context?

Through a series of five drawings and an animated video, I propose prospective visions, oscillating between utopian, techno-solutionist, and surrealist scenarios. These works blend vegetation, science fiction, and rapid urbanization to imagine possible futures for this site. The drawings and video unveil imaginary landscapes, both familiar and strange, where the present merges with hypothetical visions of the future.

Description : 
 
Plusieurs arbres distincts, aux formes et couleurs abstraites, dominent la composition. Les feuilles et les branches sont représentées par des textures et des motifs flottants, mélangeant des teintes de vert, turquoise, jaune et mauve.

Une lumière jaune/beige diffuse semble éclaire la scène, créant un contraste avec les couleurs vives des arbres.

Il y a une utilisation expressive de la couleur et des lignes, donnant une ambiance presque onirique. L'atmosphère est paisible et contemplative.  

La technique employée utilise des motifs, des textures et des lignes pour évoquer la forme des arbres. Le fond est léger, jaune clair, et a des motifs abstraits qui sont reliés visuellement aux arbres, ajoutant de la profondeur au dessin.

Cornell Box : 15x15x15cm Pléxigass collé Blocs Cube : 4.5x4.5x4.5cm Parallélépipède : 4.5x4.5x9cm Bois peints, aimants

Tournage sur Sony PXW-FX9

3D Blender

IA sur ComfyUI

Dans cette vidéo, je me suis inspiré d’un objet scientifique, la Cornell Box. Créée dans les années 80, cette boîte est utilisée pour comparer une scène réelle avec une image générée par ordinateur.
Wikipedia Boite_de_Cornell

J’ai d’abord fabriqué une version de la boîte en plexiglass puis je l’ai filmée en animant les deux volumes à l’intérieur.
J’ai tenté de donner vie à ces deux acteurs improvisés et les ai soumis à des phénomènes physiques (submersion, fumée, chute de billes, etc…).

En parallèle, dans un logiciel 3D récent, j’ai d’abord rejoué les scènes tournées en réel puis ai digressé en profitant des possibilités du numérique.

Le montage final combine des séquences réelles et des animations 3D, avec des morphings créés grâce à une IA, pour brouiller les frontières entre le physique et l’immatériel.

Remerciements
Vincent Auvray, Mathieux et Gaëlle, Gibbs,  Laurent Mandonnet 

îles générées



Aqurarelle

À la suite de mon travail sur les îles solastalgiques j’ai souhaité poursuivre le projet dans une recherche axée sur l’utopie et sa représentation.
Lors de ma résidence à la villa la Brugère en mars 20224 j’ai mis ce temps à profit pour réfléchir, documenter et dessiner des îles utopiques.

Pour ce faire, je me suis servi d’un modèle d’intelligence artificielle génératives que j’ai préalablement entraînées pour reproduire mon style de dessins à l’encre .
https://civitai.com/models/338481/jva-ink

En ajustant le prompt (le texte descriptif fourni à l'IA) et en modifiant divers paramètres, j'ai pu générer des images d'îles utopiques.

A partir de ces images, j’ai produit des vidéos, des dessins et des aquarelles.

Au cours d’une résidence d'avril à mai 2023, à l'usine Utopik - centre de création contemporaine, j'ai entrepris un projet basé sur l'utilisation d'un matériau local : des chambres à air agricoles récupérées dans les fermes environnantes. J'ai fait ce choix dans le but de produire une œuvre à faible empreinte carbone, nécessitant un minimum de stockage, tout en utilisant utilement le vaste espace d'exposition disponible.

Parallèlement, j'ai entamé une recherche sur le thème des utopies et de leurs représentations. Cette démarche théorique m'a conduit à m’intéresser à l'ouvrage "Utopie radicale, Par-delà l'imaginaire des cabanes et des ruines" d'Alice Carbadian. Dans cet essai, l'imaginaire déployé par la science-fiction ouvre des perspectives extraordinaires et offre parfois des représentations plus puissantes que les utopies concrètes et réalisables.

En m'appuyant sur cette idée, j'ai exploré différentes façons d'assembler les chambres à air, ce qui m'a permis de créer une scène fictive inspirée du film "Stargate: la porte des étoiles". À l'aide d'une première chambre à air, j'ai recréé la porte des étoiles, offrant un accès instantané à une partie de l'univers (théorie des trous de ver). J'ai imaginé qu'une porte des étoiles s'était ouverte dans l'espace d'exposition, d'où émergeait une forme mi-vaisseau spatial, mi-organique. Pour renforcer la dimension cosmique, des planètes (constituées de chambres à air et de ballons de pilates) sont suspendues dans l'espace.

Stargate 
152x152x25cm,
Chambre air, papier noir, posca

Planete 
130x130x34cm,
Chambre à air, ballon de yoga, Posca

Astrolabe
650x170x170cm
Chambres à air, sangles, Posca

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During a residency from April to May 2023, at the Utopik factory - center for contemporary creation, I undertook a project based on the use of a local material: agricultural inner tubes salvaged from surrounding farms. I made this choice with the aim of producing a work with a low carbon footprint, requiring a minimum of storage, while making the most of the vast exhibition space available.

At the same time, I began researching the theme of utopias and their representation. This theoretical approach led me to read the book "Utopie radicale, Par-delà l'imaginaire des cabanes et des ruines" by Alice Carbadian. In this essay, the imaginary deployed by science fiction opens up extraordinary perspectives and sometimes offers more powerful representations than concrete, achievable utopias.

Based on this idea, I explored different ways of assembling inner tubes, which enabled me to create a fictional scene inspired by the film "Stargate". Using an initial inner tube, I recreated the Stargate, offering instant access to part of the universe (wormhole theory). I imagined that a stargate had opened up in the exhibition space, from which a half-spacecraft, half-organic form emerged. To reinforce the cosmic dimension, planets (made of inner tubes and pilates balls) are suspended in space.